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Thor

17 juillet 2011

Palm Springs

1h30 à 110 mph pour sortir de Los Angeles, un petit tour dans le désert, 30°F de plus : j'arrive à Palm Springs, oasis dans le désert de Mojave.Palm Springs Kauffman House 2

Colonie d'hivernage pour les retraités, c'est aussi une petite ville réputée pour ses maisons d'architectes célèbres des années 50, rénovées et mises en valeur (lorsqu'elles sont visitables). C'est donc dans un de ces motels que je fais étape pour jeter un oeil à la région.

La ville en elle-même n'a rien de palpitant, je me promène donc pour voir de belles maisons avant d'atterrir dans la piscine (il fait quand même plus de 90° la nuit tombée...)

Palm Springs Horizon Hotel 20

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15 juillet 2011

Retour à Los Angeles

Pourquoi je retourne à Los Angeles?

Pourquoi cette immense agglomération polluée, ses autoroutes et ses embouteillages, quand j'aurais pu choisir San Francisco, le Golden Gate et les élégantes demeures victoriennes?

Parce que malgré ses airs de 40 banlieues à la recherche d'une ville, LA a une culture et une atmosphère propres, parce que c'est une ville pleine de vie que j'aime retrouver.Los Angeles Farmers Market 3

J'aime le contraste entre ses quartiers, les touffes d'herbes folles au bord des autoroutes, le vent froid de la mer en plein été quand il fait 20 degrés de plus à l'intérieur des terres, et les pélicans au petit matin. Et j'aime l'accueil toujours chaleureux des Angelanos.

Los Angeles est une ville très riche et haute en couleurs, et j'aime prendre mon temps et m'y balader, tout simplement.

Los Angeles Swingers Hollywood 2








Los Angeles Walt Disney Concert Hall 15



Los Angeles Central Station 2

12 août 2010

De Santa Barbara à Hearst Castle

Santa_Barbara_County_courthouse_5Nous autres Européens (surtout les Français, champions du monde d'arrogance, chose vérifiée tous les jours du voyage) considérons les villes américaines comme des sous-villes, des banlieues résidentielles accolées à des centres commerciaux, où seules les grosses voitures ont un droit d'existence (et accessoirement où rodent de dangereux Américains armés!). Santa Barbara déroge complètement au cliché. C'est une belle ville (je ne le dirai jamais assez), avec un centre (mais oui!) animé, des boutiques, des cafés, des restos, et des trottoirs nickel-chrome pour se balader. La ville a su garder une vraie unité architecturale, en construisant les nouveaux bâtiments sur le même style que les anciens : pour comparer, regardez cet immeuble d'appartements et cette vue de la Courthouse.Santa_Barbara_apartment_building

Ce jeudi matin, je me gare dans un des nombreux parkings du centre (première heure gratuite, quelle belle ville) et je vais boire mon café et lire le journal du coin (attention : évasion de 2 dangereux criminels qui semblent vouloir suivre le même itinéraire que moi et trucider quelques touristes au passage!) puis je me rebalade dans le centre-ville, avant de reprendre la route, direction le Nord et Hearst Castle, qui sera mon étape dans ma "montée" vers Monterey.

C'est mon premier vrai jour de voiture : 4 à 5 heures de route pour rejoindre San Simeon, un bled sur la côte. La sortie de Santa Barbara est spectaculaire : la route grimpe en serpentant dans les montagnes Santa Ynez. La pente est raide, les virages serrés, la montagne est brute, rocheuse, puis la route surplombe la vallée de Santa Ynez, des collines dorées à perte de vue. Bien entendu, je m'arrête à tous les Vista Points.

Santa_Barbara_Santa_Ynez_panorama
La route descend ensuite dans cette vallée et continue au milieu des collines. Puis elle se rapproche à nouveau de la côte, et traverse des zones sans charme (puits de pétrole et zones industrielles). Le dernier tronçon est plus sauvage, et peu fréquenté, même pour un mois d'août. J'arrive à San Simeon en fin d'après-midi et je m'installe dans un motel en bordure de route, pas très loin de la mer.

Je monte à Hearst Castle vers 18h, pour profiter des jardins au coucher du soleil. Hearst Castle, ou La Cuesta Encantada (la colline enchantée), c'est le domaine construit par le millionaire William Randolph Hearst dans les années 1920 : une gigantesque "maison" construite sur le modèle d'une cathédrale espagnole entourée de jardins luxuriants et de maisons d'invités, le tout surplombant la côte et offrant une vue imprenable sur les environs. Trouver dans un endroit si solitaire et sauvage un bassin de Neptune, des bâtiments mauresques et des sculptures en marbre est très étonnant. Se balader dans les jardins, profiter des derniers rayons de soleil... on ne voit pas le temps passer.


Hearst_Castle_lemon_tree

Hearst_Castle_Casa_Grande_before_night_3










Hearst_Castle_Casa_del_Sol


Hearst_Castle_Neptune_pool_5







De retour après la tombée de la nuit, je mange bien au chaud dans un diner sympathique où la comfort food me prépare à une nuit moins enchantée : le mur de ma chambre est quasi-virtuel et j'ai 5 voisines mexicaines bien décidées à faire la fête toute la nuit...

11 août 2010

Santa Barbara, qui me dira...

Santa Barbara, la ville où les services secrets ont leur numéro dans les pages jaunes... (pas que à Santa Barbara, mais j'ai trouvé ça marrant), mais aussi une des villes qui incarnent le mieux ce qu'on imagine de la douceur californienne.

A Santa Barbara, ce n'est pas une surprise, les plages sont immenses, bordées de palmiers et ensoleillées... et on y récolte du goudron sur les pieds, une pollution qui serait d'origine naturelle (le suitement de pétrole sous l'océan dans une zone d'intense activité sismique), et non humaine (8 plateformes pétrolières au moins sont quand même visibles au large).Santa_Barbara_Santa_Ynez_mountains_from_East_beach

Mais ce qui fait le charme de cette ville, c'est son centre ville à la fois très verdoyant et riche en bâtiments de style californien, et sa situation exceptionnelle entre mer et montagne, donnant lieu à de superbes panoramas quelle que soit l'heure. Et plus loin que Santa Barbara, l'arrière-pays, une succession de montagnes, de collines dorées et de vignobles, est un véritable trésor pour les yeux.
Santa_Barbara_County_courthouse_2

L'après-midi, je visite le jardin botanique, qui présente les plantes des différents écosystèmes californiens, des falaises côtières aux déserts, et la mission de Santa Barbara. Ce magnifique ensemble de bâtiments date, à quelques restaurations près, de 1786, époque à laquelle des missionnaires espagnols, dont Junipero de la Serra, ont entrepris la conversion des autochtones (les indiens Chumash). La mission conserve un vrai cachet d'autrefois, avec ses portes basses, ses odeurs de bois, de cuir et de pierre, ses jardins et ses vieilles tombes. En prime on se croirait un peu dans Zorro, il ne nous manque que Don Diego de la Vega.Santa_Barbara_Mission_Santa_Barbara

Santa_Barbara_botanic_garden_poppy

La journée se termine sur la plage, bien sûr, avec juste ce qu'il faut d'animation sur la jetée et le front de mer, mais aussi et toujours des kilomètres de sable sans personne.

Santa_Barbara_Stearns_Wharf
Un petit tour à l'épicerie bio (on est en Californie, le temple de la bouffe saine), et je termine la journée au Motel 6 (eeeeeh, ça sent pas la crevette dans la chambre, là???)

10 août 2010

Tranquille à Malibu

Malibu, la ville où on vend du Champagne à côté du Coca dans les épiceries... la ville célèbre pour ses résidents de marque, j'ai nommés Barbie et Ken... Mais au fait, Bob l'Eponge, il est pas de Malibu aussi???

Bref, après ces quelques considérations culturelles, je gare ma voiture à côté d'une Mustang décapotable sur le parking de l'hôtel et je pars directement profiter des vagues sur le sable  pas très chaud (petit vent du large). La plage reste assez large malgré les maisons sur pilotis qui la bordent (on se promène à la hauteur des rangements pour kayaks et autres jouets), mais la balade s'arrête après Surfriders Beach car la plage devient privée. Dommage, impossible de voir les belles maisons qu'il y a après.Malibu_pier

Malibu_Surfrider_beach

Il faut donc se rabattre sur les copains de Barbie, Ken et les autres : à Surfriders Beach les vagues ne sont pas au rendez-vous, mais les vacanciers sont là pour surfer de toute façon, alors ils barbotent. Bizarre, cette couleur verte sur les galets... on dirait qu'il n'y pas qu'en Bretagne qu'il y a des algues vertes.Malibu_surfers

A Surfriders beach, je rencontre surtout des pélicans, que je suis un peu plus loin jusqu'à une lagune située entre la plage et la PCH (Pacific Coast Highway), bien qu'ils soient, comme les célébrités, un peu timides... C'est marrant à voir pêcher, un groupe de pélicans : ils se mettent en rond et piquent du bec tous en même temps (et attrapent sûrement plein de poissons comme dans Yakari??) puis se déplacent un peu plus loin, 3-4 coups d'ailes, et recommencent.
Malibu_lagoon_4


Malibu_pelicans_4









Malibu_pelicans_11
Un peu plus tard dans l'après-midi, je pars vers Zuma Beach au volant de ma Chevrolet non-décapotable. Encore une plage quasi-déserte. Mais où sont passés les vacanciers couverts d'huile solaire, la clope au bec, la bière dans la glacière, le bob sur la tête, à l'affût du vendeur de beignets????? Ben ici ça ne semble tout simplement pas exister. Les plages sont immenses (encore plus qu'en Bretagne), la cigarette y est interdite (adieu, mégot!) et le mauvais goût est peut-être découragé par, au choix, le parking payant, le petit-vent-frais-qui-empêche-de-se-mettre-en-maillot, l'interdiction de fumer... Toujours est-il que c'est un vrai plaisir de profiter du Pacifique sur une plage déserte, bordée de palmiers et de modestes demeures (prix même pas imaginable), avec pour seule compagnie quelques goélans et sauveteurs (les mêmes qu'à la télé, avec leur petite bouée rouge).

Malibu_Zuma_seagulls

Malibu_Zuma_palm_trees
Le soir, retour à l'hôtel en bordure d'océan, où le bruit des vagues me tient compagnie toute la nuit.



Malibu_sunset_3

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9 août 2010

Retour à LA

Los Angeles, la ville où les gens sont beaux, bronzés, riches et intelligents (?)...

Rien de tel qu'un mariage pour faire passer le lendemain un vol de 12 heures comme une lettre à la poste. C'est donc le lendemain de celui d'Arthur et Anne (un de mes plus réussis je dois dire) que j'embarque pour Londres puis LAX, et après 12 h et le survol d'une demie terre (ou presque) (pfff même pas le temps de regarder les films-trop crevée) me voilà dans ma Chevrolet Aveo de location (je saute l'heure passée à l'agence de location). "Et au fait" je demande au bonhomme des locations" vous n'auriez pas un exemplaire du code de la route local, parce que j'ai bien conduit aux States etc etc mais c'était il y a longtemps, et en Virginie Occidentale" (facteur aggravant). Mais non, il n'y en a pas besoin, m'explique-t-il, naaaaannnnaaaaannn, en fait c'est super facile de conduire ici : tu passes au rouge (si c'est pour tourner à droite), et aux stops c'est chacun son tour (pas de priorité à droite), et voilà!

Et voilà, donc, nous sommes en route, ma Chevrolet, mon GPS et moi, pour Santa Monica et mon premier motel exactement comme je l'attendais (chambre au rez-de-chaussée, lumière tamisée, dessus de lit matelassé ultra-vieillot à fleurs vertes mais gérant sympa) idéalement situé à quelques blocs de la plage.

Le lendemain, de bonne heure et de bonne humeur après un café pris sur la plage avec les goélands et les pélicans, je pars chercher le soleil à Hollywood, où j'arrive saine et sauve grâce à mon GPS (mais non sans quelques palpitations, les autoroutes à 5 voies, c'est vraiment pas comme une route de Virginie Occidentale). Le temps de garer la voiture dans un centre commercial, et hop, c'est parti pour une bonne balade du côté d'Hollywood Boulevard où les touristes s'agglutinent le long du walk of fame (mais???? Même Blanche Neige a une étoile!). Bon, j'ai bien cherché, je n'ai trouvé ni Leonardo di Caprio ni aucun de ses copains beaux gosses, que des loubards devant des tatoo shops et des pauv'types qui voulaient me refiler des tickets pour des boîtes de strip tease.

LA_Hollywood_Walk_of_Fame

Dépitée par l'absence de Leonardo, je décide de tenter ma chance dans un quartier plus classe : Mulholland drive (enfin je crois. Toutes les rues de ce patelin s'appellent Mulholland quelque-chose, allez savoir). Le panorama y est plutôt sympa (vue dégagée sur les gratte-ciel de Downtown et la ville à perte de vue jusqu'à la mer, les collines plutôt sauvages de North Hollywood), et les maisons plutôt pas mal du tout (quoique presque toutes sur pilotis, vu la pente), par contre pour y retrouver son chemin... faut avoir un GPS, y a pas à tortiller.LA_Downtown_skyline_from_Mulholland_Drive

Après Hollywood Hills, retour dans un vrai quartier de Los Angeles : un endroit tout simple où les gens s'arrêtent à la supérette après le boulot et sortent manger des tacos en famille le dimanche soir, des rues bordées de petits commerces hétéroclites, de stations-service, de liquor shops derrière leur grillage, de concessionnaires auto... la vraie vie, quoi.

En revenant vers Santa Monica, je m'arrête à Beverly Hills histoire de jeter juste un oeil aux boutiques de luxe et aux petites maisons dans des rues bordées de palmiers géants comme dans les films...LA_Beverly_Hills_homeLA_Beverly_Hills_Alpine_Dr_3








De retour à Santa Monica, sans Leonardo mais avec tout mon pognon (ayant réussi à ne pas me faire tatouer et à ne pas entrer chez Ralph Lauren), je vais claquer quelques dollars sur le pier avant de finir la journée sur la plage (immense, quasi-déserte, avec les cabanes des sauveteurs et la fête foraine en toile de fond) : que demander de mieux?LA_Santa_Monica_beach_evening

4 février 2010

Oli en Polynésie

Nous avons appris avec inquiétude aujourd'hui le passage du cyclone Oli en Polynésie. Après deux dépressions tropicales, Oli confirme que 2010, avec la réactivation d'El Nino, sera à grand risque.

Après avoir dévasté les Iles-sous-le-Vent (ici on parle de Bora Bora, mais a-t-on oublié Taha'a, Raiatea, Huahine, Maupiti, et quelques autres éloignées?), le cyclone est passé à environ 300 Km au Sud des Iles du Vent.

Les images qui nous sont parvenues de Tahiti sont, comme toujours, impressionnantes (mer démontée, inondations, maisons détruites, arbres arrachés...).

J'ai pu joindre Mamina ce soir (donc jeudi matin heure locale). Après une nuit passée à la maison à écouter la radio, elle raconte que les rafales de vent restent très fortes même si on perçoit une légère amélioration. Il n'y a plus ni eau ni électricité et il faut vivre sur les réserves, mais il ne semble pas y avoir de gros dégât à la maison, ni dans le jardin. Les habitants de Papara n'ont pas été évacués, mais apparemment ce serait plutôt la côte Nord la plus touchée.

Nous suivons attentivement les nouvelles, très rares, qui nous parviennent de Tahiti, notamment via Tahitipresse et nous souhaitons bon courage à Mamina et à tous nos amis polynésiens.

Oli

12 octobre 2009

Envol pour Bora Bora

Plus que quelques jours en Polynésie... Pour clore ces 6 mois nous nous envolons avec Arthur et Anne vers Bora Bora, mythe absolu du paradis terrestre, une des îles les plus connues au monde (bien que peu de gens sachent réellement la situer...).SPA53310

Je n'y suis pas venue depuis 94, et quel changement! D'immenses complexes hôteliers avec bungalows sur pilotis ont essaimé sur presque la totalité des motus entourant l'île, et s'étalent sur le lagon, visibles de tout point de vue, dans des endroits autrefois sauvages. A terre, nous retrouvons en partie l'île que nous avons connue autrefois, avec ses villages tranquilles le long de la route de ceinture, ses enfants à vélo, ses poules, ses cochons... Les abords de la Pointe Matira, en revanche, sont blindés d'hôtels et de pensions, la plage de la pointe n'existe donc plus comme avant. Dommage... mais malgré tout l'île a gardé sa beauté presque magique, de ses couleurs éclatantes à sa montagne majestueuse.

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10 octobre 2009

Jardin botanique

Envie d'une balade dans une forêt de mape sans se perdre aux fins fonds de la vallée? De marcher au bord d'une rivière sans attraper la leptospirose? De jouer à Tarzan dans les lianes sans mauvaise rencontre avec les macaques? Le jardin botanique de Papeari est l'endroit idéal pour une sortie familiale un samedi après-midi.SPA52388

Il va sans dire que nous commençons toujours par une petite visite aux tortues des Galapagos, qui se remettent encore péniblement d'une attaque violente par une bande de chiens errants il y a plusieurs mois. Impossible à présent de les approcher comme cela avait toujours été le cas : les tortues sont mises à l'abri derrière un grillage, sordide et dérisoire protection alors que les pouvoirs publics ne semblent pas décidés à sécuriser le parc une bonne fois pour toutes. Rappelons qu'une des tortues est aujourd'hui aveugle suite à une des précédentes incursions... par des enfants (il y a 20 ans!), semble-t-il curieusement éduqués, qui lui avaient tout bonnement crevé les yeux.

Fin de la petite histoire glauque concernant les tortues. Nous aimons beaucoup la forêt de mape, sombre, silencieuse, avec ses ruisseaux serpentant entre les racines démesurées. Nous poursuivons, autour d'étangs recouverts de papyrus et de nymphéas, jusqu'une petite plaine côtière derrière une cocoteraie. La lumière de l'après-midi est idéale pour profiter du rivage, à l'heure où le vent tombe et où les crabes sortent de leurs trous.SPA53161









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9 octobre 2009

Il paraît que c'est l'automne en métropole...

Ben nous on a les feuilles mortes et 28 degrés...

SPA53107

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