Tranquille à Malibu
Malibu, la ville où on vend du Champagne à côté du Coca dans les épiceries... la ville célèbre pour ses résidents de marque, j'ai nommés Barbie et Ken... Mais au fait, Bob l'Eponge, il est pas de Malibu aussi???
Bref, après ces quelques considérations culturelles, je gare ma voiture à côté d'une Mustang décapotable sur le parking de l'hôtel et je pars directement profiter des vagues sur le sable pas très chaud (petit vent du large). La plage reste assez large malgré les maisons sur pilotis qui la bordent (on se promène à la hauteur des rangements pour kayaks et autres jouets), mais la balade s'arrête après Surfriders Beach car la plage devient privée. Dommage, impossible de voir les belles maisons qu'il y a après.
Il faut donc se rabattre sur les copains de Barbie, Ken et les autres : à Surfriders Beach les vagues ne sont pas au rendez-vous, mais les vacanciers sont là pour surfer de toute façon, alors ils barbotent. Bizarre, cette couleur verte sur les galets... on dirait qu'il n'y pas qu'en Bretagne qu'il y a des algues vertes.
A Surfriders beach, je rencontre surtout des pélicans, que je suis un peu plus loin jusqu'à une lagune située entre la plage et la PCH (Pacific Coast Highway), bien qu'ils soient, comme les célébrités, un peu timides... C'est marrant à voir pêcher, un groupe de pélicans : ils se mettent en rond et piquent du bec tous en même temps (et attrapent sûrement plein de poissons comme dans Yakari??) puis se déplacent un peu plus loin, 3-4 coups d'ailes, et recommencent.
Un peu plus tard dans l'après-midi, je pars vers Zuma Beach au volant de ma Chevrolet non-décapotable. Encore une plage quasi-déserte. Mais où sont passés les vacanciers couverts d'huile solaire, la clope au bec, la bière dans la glacière, le bob sur la tête, à l'affût du vendeur de beignets????? Ben ici ça ne semble tout simplement pas exister. Les plages sont immenses (encore plus qu'en Bretagne), la cigarette y est interdite (adieu, mégot!) et le mauvais goût est peut-être découragé par, au choix, le parking payant, le petit-vent-frais-qui-empêche-de-se-mettre-en-maillot, l'interdiction de fumer... Toujours est-il que c'est un vrai plaisir de profiter du Pacifique sur une plage déserte, bordée de palmiers et de modestes demeures (prix même pas imaginable), avec pour seule compagnie quelques goélans et sauveteurs (les mêmes qu'à la télé, avec leur petite bouée rouge).
Le soir, retour à l'hôtel en bordure d'océan, où le bruit des vagues me tient compagnie toute la nuit.